L’intéraction entre hommes et robots est au cœur de nombreuses recherches dans le monde. En Europe, le projet Phriends réunit des laboratoires dont le but est de réaliser des robots humanoïdes qui puissent cohabiter sans risque avec des humains. Et ce n’est pas si facile…
Il a fallu plusieurs années de recherche pour que l’on puisse jouer avec le Light Weight Robot (LWR), simple bras robotisé. Aujourd’hui, les chercheurs allemands qui l’ont mis au point à l’Institut de robotique de mécatronique, dépendant du DLR (le centre national de recherche aéronautique et spatiale en Allemagne), en sont à la troisième version. Bien loin de là, à l’université de Pise, en Italie, le groupe de robotique du Centre Piaggio de robotique et de bio-ingénierie, mené par Antonio Bicchi, travaille sur le même sujet. Ces chercheurs viennent de montrer la deuxième mouture de leur VSA (Variable Stiffness Actuator).
Les deux équipes font partie d’un projet européen financé sur trois ans et qui se terminera en Septembre 2009, baptisé Phriends (Physical Human-Robot Interaction Dependability and Safety). L’objectif est de mettre au point une technologie fiable pour réaliser des robots anthropoïdes sécurisés, c’est-à-dire sans danger pour les êtres humains qui les côtoient. Le romancier Isaac Asimov, qui avait imaginé les lois de la robotique, stipulant notamment qu’un robot ne doit jamais faire de mal à un être humain, aurait beaucoup apprécié.
Cette innocuité ne va pas de soi pour des appareils munis de moteurs puissants, capables de se déplacer, d’effectuer des mouvements de grandes amplitudes, de soulever des charges et en général constitués d’un squelette métallique. Lâchés dans la vie de tous les jours et ses mille embûches, ces robots ne pourront se contenter de dire « oh pardon » lorsqu’un de leur bras aura assommé un collaborateur humain.
Plus d’informations et vidéos sur le projet Phriends : un projet européen de robots amicaux dans la suite …
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