Après un voyage de plus de dix mois et de quelque 700 millions de kilomètres, la sonde américaine Phoenix s’est posée sans encombres, lundi 26 mai 2008 à 1 h 38 (heure de Paris), sur le sol martien. L’événement n’a pu être confirmé par le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA que quinze minutes plus tard – le temps pour le signal radio de la sonde de parcourir les 279 millions de kilomètres séparant, à ce moment, Mars de la Terre.
Comme prévu, le robot a atteint l’extrême nord de la planète rouge, se posant dans la région circumpolaire de Vasistas Borealis. Les premiers clichés, monochromes, des plats paysages de l’arctique martien sont parvenus au centre de commande du JPL, à Pasadena (Californie), deux heures plus tard. Ils montrent également ce que les panneaux solaires de la sonde se sont correctement déployés.
Avec ce succès, qui vient dans la foulée de ceux, en 2004, des rovers Spirit et Opportunity, la NASA tire un trait sur la série de fiascos de la fin des années 1990 qui avait conduit à une remise à plat de son programme d’exploration de la planète rouge.
La réussite de la première phase de cette mission – qui a coûté 420 millions de dollars (266 millions d’euros) et doit durer trois mois – est donc un soulagement pour l’agence spatiale américaine. Celle-ci s’était préparée au pire et avait axé, ces derniers jours, sa communication sur la grande difficulté à poser un atterrisseur sur Mars, ainsi que sur les nombreux échecs passés.
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