Chauves-souris, albatros, insectes et fruit de l’érable figurent désormais au programme d’un vaste effort de recherches sur les drones, financé aux Etats-Unis par l’armée et impliquant huit universités.
Les humains ont montré qu’ils savaient réaliser des engins volants lourds et rapides. Mais dans le domaine de la légèreté, la nature, qui teste des dispositifs divers depuis des centaines de millions d’années, conserve une grosse longueur d’avance. C’est la conclusion de chercheurs du laboratoire des véhicules autonomes (AVL, Autonomous Vehicle Laboratory) de l’université du Maryland, fervents adeptes de la bionique.
L’équipe de J. Sean Humbert, dont les chercheurs cumulent souvent des formations d’ingénieur et de neurobiologie ou de biologie, se consacre désormais à l’étude des systèmes de vol et de navigation des organismes vivants pour les appliquer à des engins volants légers. Ce choix n’est pas anecdotique puisque l’armée américaine a gratifié le laboratoire d’un budget de douze millions de dollars (15,5 millions d’euros) pour poursuivre dans cette voie. L’AVL a ainsi pris la tête d’un programme de recherche impliquant sept autres universités américaines.
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