Les premiers essais sur l’homme devraient commencer cette année pour cet instrument serpentiforme capable de se mouvoir dans les vaisseaux sanguins et effectuer une intervention chirurgicale dans le cÅ“ur ou ailleurs.
Glisser sous la peau une sonde fine et souple munie à son extrémité d’une caméra pour voir et d’outils pour agir : ce principe est devenu réalité grâce à d’actives recherches qui se sont concrétisées par des instruments mécaniques, plus ou moins automatisés. Pour la chirurgie cardiaque, le problème est, à proprement parler, de taille : il faut un instrument suffisamment fin pour qu’il puisse être introduit dans un vaisseau sanguin pour accéder aux artères coronaires de l’intérieur. Il faut aussi une grande souplesse au système porteur pour suivre les méandres d’un vaisseau.
Plusieurs réalisations existent déjà , comme le système Da Vinci, de la société Intuitive Surgical, qui permet d’engager dans le corps une gamme d’instruments miniatures (baptisés Endowrist de leur nom commercial), de 8 millimètres ou de 5 millimètres de diamètre. Mais la faible liberté de mouvement limite encore les possibilités. « Il faut cinq ou six points d’entrée pour le manÅ“uvrer » explique Marco Zenati, chirurgien de l’université de Pittsburgh.
A l’université Carnegie Mellon, le BioRobotics Labs travaille depuis plusieurs années à la réalisation d’un bras robotique, constitué d’une succession d’articulations qui lui donne l’allure d’un serpent. Primitivement baptisé Harp (highly articulated robotic probe), ce projet a abouti à un prototype opérationnel, réalisé en collaboration avec Marco Zenati.
Plus d’informations et photos sur le robot serpent CardioArm pour la chirurgie cardiaque dans la suite …
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