Les machines vont-elles être plus intelligentes que les hommes? Des scientifiques se demandent s’il n’est pas temps d’imposer des limites à leurs propres recherches sur l’intelligence artificielle. Explications.Des machines vont-elles dans un futur proche échapper au contrôle de l’homme et devenir totalement autonomes? Cette vieille lune chère aux auteurs de science fiction -les robots prenant le pouvoir- ne parait plus totalement impensable aux scientifiques.
En février dernier, un groupe de spécialistes de l’intelligence artificielle et de la robotique s’est réuni dans le plus grand secret à Asilomar, une petite ville de Californie, pour discuter des risques de dérives incontrôlables liés aux avancées fulgurantes réalisées ces dernières années par la recherche dans leur domaine. Alors que la puissance des microprocesseurs double tous les deux ans depuis leur invention, alors qu’apparaissent des logiciels capables de mener de véritables conversations et des virus informatiques de plus en plus difficiles à exterminer, alors que les militaires mettent au point des drones et des machines capables de tuer de façon autonome, certains scientifiques se demandent s’il n’est pas temps d’imposer des limites à leurs propres recherches.
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Explosion de l’intelligence :
Organisé par l’Association for the advancement of artificial intelligence à l’initiative d’Eric Horvitz, directeur du laboratoire de recherche de Microsoft, cette réunion à huis clos n’a été rendue publique que la semaine dernière. « Quelque chose de totalement nouveau est apparu durant ces cinq dernières années, explique Horvitz: la technologie remplace la religion« . Certains scientifiques annoncent désormais l’avènement de « l’explosion de l’intelligence« , une théorie avancée dans les années 1960 par le mathématicien Irvin Good dans laquelle des machines intelligentes deviennent capables de fabriquer d’autres machines encore plus intelligentes.
Personne pour l’instant, mis à part les participants, ne connait exactement la teneur des conversations qui ont eu lieu à Asilomar (où des biologistes se sont réunis en 1974 pour discuter des dangers potentiels du génie génétique), mais un rapport publié d’ici la fin de l’année devrait en donner les grandes lignes, intitulé « la perte du contrôle humain sur des intelligences informatiques« .
Voit-on se profiler à l’horizon la mise en place des fameuses Lois de La robotique d’Isaac Asimov ??
A ceux qui objectent qu’il sera toujours possible de débrancher les machines, signalons qu’un robot construit par une firme californienne, Willow Garage, est non seulement capable de se mouvoir dans n’importe quel environnement mais aussi de trouver et de se connecter lui-même sur une prise de courant…
Article complet sur le New-York Times …
Source : L’Express -par Gilbert Charles
On dirait que nos roboticiens nous couvent une p’tite psychose, un peu comme le grand public, à force d’être bercés de romans et de films abracadabrants sur des machines prenant le pouvoir. C’est comme la peur du clonage, où déjà on s’imagine voir des surhommes hybrides sortir de tubes à essai…
Je crois au contraire que rien n’arrête la technologie. Les lois visant à limiter ou interdire sont transitoires, et finissent tôt ou tard par ployer. Le seul moyen de ne pas être dépassé par la technologie, c’est de suivre la même cadence sur notre propre plan personnel (spiritualité, mental). C’est Einstein qui déjà à l’époque fit cette déclaration.
Évidemment, on est très loin du compte. Le développement personnel reste encore un machin new-age accessoire. Le fossé entre humain et technologie se creuse. L’un évolue, l’autre stagne. Et c’est comme ça que les guerres sont toujours plus sanglantes.
Alléluia.
La question « faut il freiner les recherches parce que les robots risquent de devenir plus intelligents que l’homme »
ressemble à la phrase du petit malingre qui crie
« arrêtez moi, ou je lui casse la figure »
à un grand type malingre.
Tout cela ne vise qu’à rendre crédible la science dans ses tentatives pourtant peu couronnées de succès.
D’ailleurs, un certain nombre de chercheurs compétents et honnêtes commencent à oser dire qu’ils sont gêné par ces déclarations sans rapport avec la réalité qui dévie l’intérêt de tous vers des chimères.
A ce jour j’aimerais bien qu’on me montre un robot ayant les capacités d’apprentissage d’une mouche de deux jours
(et non pas d’un enfant de 10 mois … monsieur Giorgio Metta* )
Luc Comeau-Montasse
apprenti humain
* A moins que j’ignore une mise au point récente dans laquelle vous auriez corrigé vos propos ou la version que la presse a pu en donner !